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Une somme d'expérience qui a fait la différence

12 juil. 2011, 08:58

Après avoir enseigné pendant 23 ans, Serge Büttiker, instituteur à Sonceboz, a éprouvé le besoin d'en faire un peu plus pour l'enseignement en général et la région en particulier. En tant qu'élève à Bienne d'abord, de professionnel de l'enseignement dans le Jura bernois ensuite, ainsi qu'au cours de ses engagements politiques, l'homme a acquis une somme d'expérience qui a fait la différence lorsque s'est libéré le poste d'inspecteur scolaire du 14e arrondissement.

«Autant les cours de direction d'écoles que j'ai suivis à Lausanne et Genève que mes six années passées à l'exécutif de Sonceboz m'ont convaincu de l'importance qu'il y a à entretenir de bonnes relations entre l'Instruction publique et l'autorité politique locale. Le cahier des charges d'un inspecteur scolaire m'a paru très motivant et je suis désireux de me rendre utile dans cette nouvelle carrière que j'entamerai dès le 2 août», explique-t-il non sans rappeler que le temps des inspecteurs qui venaient s'installer à l'arrière des salles de classe pour contrôler le bon déroulement des leçons est révolu. Son supérieur hiérarchique, Dominique Chételat, confirme que le rôle de l'inspecteur scolaire a beaucoup évolué, notamment depuis 2008 et encore en 2010: «Il n'y a plus de distinction entre écoles primaires et secondaires. En revanche, la partie francophone du canton de Berne est divisée en deux arrondissements, le 14e et le 15e.»

Celui que reprend Serge Büttiker comprend le haut du Vallon de Saint-Imier depuis Courtelary, Tramelan et l'ancien district de Moutier. A cela s'ajoute l'école francophone de la ville de Berne. L'autre arrondissement francophone, le 15e, a été repris depuis quelques mois par Pascale Charpilloz. Il comprend l'ancien district de La Neuveville et le Bas-Vallon de Saint-Imier ainsi que le gros morceau que constituent les écoles francophones de Bienne et Evilard.

«La nouvelle organisation», explique Dominique Chételat, «permet un controlling établi sur la base d'un rapport établi par les communes elles-mêmes. Les communes, de même que les directions des écoles ont plus de responsabilités et elles peuvent s'exprimer davantage.» Dans cette nouvelle organisation, l'inspecteur devient la personne de contact privilégiée entre l'autorité communale et les organes cantonaux.

En cas de litige par exemple sur la manière dont l'enseignement est donné, le premier organe de contrôle est désormais de la compétence communale. L'inspecteur intervient plus généralement en cas de litige. Par exemple, si des parents adressent un recours quant à la décision d'orientation de leur enfant, l'inspecteur est l'organe compétent. Serge Büttiker prendra ses fonctions dans les locaux de l'Inspection scolaire de langue française au CIP de Tramelan. Agé de 43 ans, Serge Büttiker prend cette nomination comme un nouveau défi. bdr-réd

 

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