C'était vendredi, samedi et hier à la Marelle ainsi qu'à la halle du CIP, à Tramelan, qui accueillaient la grande exposition nationale des lapins des races rex et chinchilla. Quelque 200 éleveurs y ont présenté plus de 1200 spécimens.
Une superbe vitrine de ces lapins à la fourrure douce comme du velours, qui aujourd'hui encore est exploitée industriellement dans la pelleterie. Ainsi, grâce au dynamisme de la société locale d'ornithologie du président Pascal Furer, c'était la première fois qu'une telle exposition dédiée aux races rex et chinchilla, était organisée en Suisse romande. Première historique également le week-end à Tramelan où, pour la toute première fois, des lapins de la race petit rex ont été jugés officiellement. Jusque-là, cette nouvelle race ne bénéficiait que d'appréciations sans notes de la part des juges.
Qu'il soit petit, moyen ou grand, le lapin rex reste une véritable merveille de la nature avec sa fourrure qui se décline en 16 variétés de couleurs. Plus classique le chinchilla se contente de ressembler le plus possible au chinchilla sauvage à la fourrure grise avec diverses nuances. Une fourrure tout aussi recherchée que celle du rex. Les gourmets sans gêne, apprécient, eux, la succulente chair de ces charmantes bestioles.
A l'heure de tirer un bilan à chaud de cette exposition, tant le président Pascal Furer que son frère Joël, président d'organisation, étaient des plus satisfaits. Satisfaction légitime au vu de l'ampleur de l'organisation, et surtout de l'affluence du public venu en nombre. Côté exposants, certains ont débarqué depuis les Grisons et le Liechtenstein. L'exposition nationale rex-chinchilla (1000 et 200) était complétée par la présence de la vingtaine d'éleveurs de la société organisatrice, qui présentaient, poules, pigeons, dindons et autres volatiles de basse-cour. Une centaine de bénévoles ont uvré avant, durant et après l'exposition. Il aura même fallu aller chercher des cages jusqu'à Bulle pour accueillir tous ces lapins.
Si aujourd'hui l'élevage de ces petits animaux est en perte de vitesse on recense en Suisse encore plus de 25 000 éleveurs. /mbo-réd