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Un concentré de talents et d'idées au Raimeux

Ne dites pas à Laurent Oppliger qu'il fait de la gastronomie. Non, selon lui, il se donne toute simplement de la peine. Et à l'auberge du Raimeux, l'offre ne se limite pas à la nourriture.

20 juil. 2009, 11:03

Certaines expressions collent plus ou moins bien aux situations. Mais «avoir plusieurs cordes à son arc» sied parfaitement à Laurent Oppliger, propriétaire de l'auberge du Raimeux avec sa compagne Denise Antener. «J'ai commencé par un apprentissage de boucher. Puis, j'ai fait le permis de camion et j'ai travaillé durant un peu moins de deux ans dans une boulangerie-pâtisserie. Finalement, j'ai entrepris la formation de cuisinier», raconte l'homme aux talents multiples qui concocte des petits plats sur les hauteurs de Belprahon, dans le Jura bernois. Le service est, lui, assuré par Denise, employée de commerce de formation.

Laurent Oppliger, 38 ans, et Denise Antener, 40 ans, se souviennent parfaitement de leur premier jour d'ouverture sur le Raimeux. C'était le 7 mars 2003, un vendredi. Auparavant, durant trois ans, ils ont tenu le restaurant des Bugnenets, chez les Cuche. «Un jour, un de nos clients qui allait aussi sur le Raimeux, m'a parlé d'une auberge du côté de Moutier qui pourrait éventuellement m'intéresser», se remémore Laurent Oppliger. «Pour moi, Moutier c'était une ville de passage pour aller à Europapark. Mais lorsque j'ai vu le site dont il me parlait… C'est un peu sauvage, comme la vallée de La Brévine d'où je viens.» Perchée à 1116 mètres d'altitude, l'auberge du Raimeux se situe au bout d'un cul-de-sac. Si le soleil ne boude pas, il est possible d'admirer un panorama allant des Alpes lucernoises à l'antenne des Ordons.

A l'auberge du Raimeux, on s'y rend peut-être pour la vue, mais surtout pour la nourriture dont la réputation dépasse la région de Moutier. «Je ne cherche pas à faire de la gastronomie» assure Laurent Oppliger. «Si les gens veulent du simple, je fais du simple. S'ils veulent du plus compliqué, je fais du plus compliqué.» Modeste est son deuxième prénom. En fait, il ne veut pas être catalogué mais souhaite accueillir tout un chacun, que ce soit pour manger une assiette traditionnelle ou pour un repas de fête. Mais les plats des 17 menus qu'il propose aux groupes ne laissent pas indifférents.

Des exemples? Terrine de truite du lac avec crème acidulée à l'aneth, vol-au-vent de canard et légumes variés ou mille-feuille de mousse aux baies des bois et glace à la noix. De quoi réveiller les glandes salivaires. Surtout que la présentation est à la hauteur de la qualité.

Tout au long de l'année, des spécialités viennent enrichir la carte. A la mi-mai, l'auberge du Raimeux propose une quinzaine thaïlandaise. Et en automne, la chasse est à l'honneur avec, notamment, la fondue Saint-Hubert. «Ce sont des morceaux d'entrecôtes et de filets de sanglier, de chevreuil, de lièvre et de cerf qui sont trempés dans le bouillon», explique le chef, lui-même chasseur. «La garniture chaude est typique des repas de chasse». De temps à autre sont aussi organisées des dégustations de vins. /MBA

Ouvert du mercredi au dimanche. Renseignements au 032 499 94 85 ou sur www.aubergeduraimeux.ch

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