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Saint-Imier croit en l'exploitation de la géothermie

25 mars 2011, 12:03

Les conseillers de ville ont accepté hier soir un crédit pour la quatrième étape de la réfection de la route cantonale. Ils ont également dit oui à un crédit permettant la poursuite de l'étude relative au puits profond des Sauges (notre édition d'hier). En fin de séance, ils ont approuvé deux résolutions en faveur du site de Moutier de l'Hôpital du Jura et du site de Saint-Imier de l'Ecole de commerce.

La réfection de la route cantonale pourra poursuivre son chemin en 2011. Les conseillers de ville ont dit oui unanimement au crédit de 1,23 million de fr. nécessaire à la quatrième étape des travaux (sur un total de sept). Dès ce printemps, il s'agira de s'attaquer au tronçon compris entre le bâtiment du domaine industrie du Ceff et les abords de la place du Marché si le peuple à son tour dit oui en mai.

Les travaux d'études liés à l'exploitation de l'eau du puits profond des Sauges et à la perspective d'en utiliser le potentiel calorifique par géothermie pourront se poursuivre grâce à l'acceptation également unanime du crédit demandé de 100 000 fr. L'espoir est grand de pouvoir bientôt fournir la chaleur nécessaire à plus de 600 ménages.

De cette séance marathon, on retiendra surtout que deux résolutions ont été présentées et approuvées. La première concoctée par le socialiste Patrick Linder et acceptée unanimement concerne l'Hôpital du Jura bernois et soutient fermement le site de Moutier menacé de n'être plus qu'un centre de soins par la volonté du canton.

Quant à la seconde, longuement développée par John Buchs, elle plaide en faveur de l'Ecole de commerce de Saint-Imier, menacée d'être fusionnée avec celle (de formation duale) de Tramelan pour ne faire qu'une seule entité sur un site tramelot. Le radical relève que, dans six jours, le Conseil du Jura bernois prendra sa décision et que le dossier est, dès lors, plus chaud que jamais. La résolution de plus de quatre pages relève une longue liste de contre-vérités émaillant le rapport publié par un groupe de travail en décembre 2010. En particulier elle constate que le Ceff industrie peut parfaitement exister sur les deux sites de Moutier et Saint-Imier et que d'autres exemples existent à Bienne et Thoune où des écoles peuvent fonctionner de manière efficiente sur deux sites. Pourquoi pas dans le cas qui nous concerne?

La résolution analyse encore, avec une vision pessimiste, le risque que des élèves choisissent d'aller étudier plutôt à La Chaux-de-Fonds, à Bienne ou à Delémont que dans un site du Ceff jugé trop distant.

Malgré des réserves émises par Francis Daetwyler, la résolution a été massivement acceptée. Seuls trois refus ont été relevés, émanant des rangs du Parti socialiste et de l'AJU. /bdr

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