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Plongeon dans la littérature de Pamela Orval

05 mars 2011, 04:15

Quand Pamela Orval écrit, elle n'a pas le sentiment de respirer tout naturellement comme d'autres le font mais de suffoquer, de hoqueter ou de faire des insomnies. L'image est faite à la fois d'audace et de modestie. Elle intrigue certes, mais l'intéressée s'en expliquera jeudi prochain dans les locaux du CCL à Saint-Imier.

Sans Pamela Orval, Saint-Imier ne serait pas tout à fait «Sainti», tant cette personnalité du village est active et constamment prête à rendre service. Elle s'est impliquée corps et âme dans l'opération Pedibus, dans la commission d'école et dans tout ce qui permet aux élèves de s'épanouir. Animatrice, écrivaine et artiste picturale, elle s'est même faite récemment l'auteure d'une secrète opération nocturne qu'elle ne révèle qu'aujourd'hui. «C'était l'été dernier, avec une complice et dans le plus grand secret, nous avions couvert Saint-Imier de poèmes!»

A des heures discrètement matinales, les deux femmes ont placardé, scotché ou suspendu à l'aide de pinces à linge des poèmes à divers endroits de la localité. L'opération est restée tellement secrète qu'elle n'est révélée qu'aujourd'hui par ces lignes. «Quelques personnes m'en avaient parlé et demandé si je savais de quoi il pouvait bien retourner, mais elles ne se méfiaient de rien.»

Pourquoi un tel coup d'éclat? Parce que Pamela Orval aime l'art, la littérature et l'imprévu, tout simplement. L'histoire ne serait pas complète si l'on omettait de préciser qui est cette mystérieuse complice. «Elle s'appelle Martine Benoit. C'est elle qui m'a permis de structurer mes écrits par ses ateliers d'écriture.»

Avant de participer aux ateliers de son amie organisés par le CCL ou la bibliothèque, Pamela Orval n'avait écrit que quelques poèmes durant son adolescence. Aujourd'hui, elle a été publiée. Elle ne s'en vante pas, ce n'est pas le genre de la maison. Au contraire, elle raconte combien le fait d'écrire peut être laborieux, presque suffocant.

Pamela Orval est de la vieille école. Lorsqu'elle écrit, c'est à la main… ou plutôt à la plume. «J'aime ce grattement de la plume sur le papier, c'est une sensation que l'ordinateur ne remplacera jamais!» Avec sa sensibilité magnifique, elle écrit des confessions. La première d'entre elles était celle d'un bénitier. «Ils en voient des choses les bénitiers!» Depuis celle du bénitier, ses confessions se sont succédé. Elles ont été éditées à La Brévine chez -36° édition. Une belle aventure que contera Pamela Orval jeudi dès 19h30 au CCL. /bdr

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