«La première chose à comprendre dans cette affaire, c'est que l'intervention policière du 8 septembre 2010 n'est qu'un événement dans une chaîne de nombreux autres. J'ai su qu'on en arriverait là au moins deux ans avant et presque toutes mes prévisions se sont avérées exactes». Il dit «presque», car il ne pouvait «quand même pas deviner qu'on mobiliserait autant de policiers» pour le contraindre à quitter sa maison qui devait être mise en vente par l'Office des poursuites.
Sans regret
M. Kneubühl ne regrette pas d'avoir blessé un policier d'un coup de fusil. Rappelant qu'il a «été attaqué par 200 soldats d'élite armés jusqu'aux dents», il souligne que «lorsque quelqu'un fait l'usage de la force armée pour agresser autrui, qu'il ne se plaigne pas ensuite s'il attrape une bosse!»
«Si j'ai survécu à cette agression, c'est parce que j'ai tout fait juste. Si j'avais agi autrement, ne serait-ce qu'une minute, aujourd'hui je serais un homme mort», renchérit le Biennois qui admet que la chance a également joué un rôle.
D'après lui, le fait qu'«il ait survécu à cette attaque dérange énormément la justice». Et d'accuser désormais cette dernière «de tordre la vérité» et de le «faire passer pour un agresseur atteint de troubles mentaux, à gros renforts de propagande». /ats