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Pause en famille pour Vincent Scheidegger

Après 2000 km parcourus à travers l'Himalaya, Vincent Scheidegger s'est offert deux semaines de vacances en compagnie de sa femme Anita et de son fils Mattia venus le rejoindre à Katmandou. C'est bon pour le moral.

22 oct. 2009, 04:15

Le globe-trotter de l'extrême Vincent Scheidegger avait quitté Saint-Imier et les siens le 18 juillet pour le Pakistan, point de départ de son défi fou: rejoindre les 14 camps de base des plus hauts sommets de la planète à la seule force des mollets d'ici le 15 décembre, soit quelque 4000 km ou 100 marathons.

Aujourd'hui, le menuisier imérien a effectué la moitié de son périple avec 44 étapes d'environ 40 km dans les jambes, soit un total de 2000 kilomètres pour plus de 35 000 m de dénivellation positive. L'aventurier a atteint cinq des 14 camps de base dont les sommets dépassent 8000 mètres. Retour avec le marathonien sur cette troisième partie de son périple, entre Shimla et Mahendranagar, à la frontière népalaise.

Après s'être séparé de ses potes Raymond Monnerat, de Moutier, et René Schneider, d'Orvin, qui l'avaient accompagné durant quinze jours, Vincent Scheidegger a repris la piste pour rejoindre d'abord Shimla. Puis direction le Népal à travers l'Himachal Pradesh et l'Uttarakhand, 27e et plus jeune province de l'Inde. Des étapes de plaine au bord de routes surchargées de trafic. «Pour un coureur d'altitude comme moi, je n'étais pas gâté. Vivement les sentiers de montagne», écrit-il.

Côté santé, toujours ces maudites cloques, encore plus nombreuses en raison de la pluie, qui n'a cessé de tomber durant plusieurs jours. «Mais je pense tellement à Anita et à Mattia, que j'en arrive à oublier mes bobos», indique-t-il. Puis un début de tendinite au gros orteil droit le contraint à poser son premier strap. «Plutôt efficace. Merci l'Hôpital du Jura bernois», qui lui a prodigué de précieux conseils pour se soigner seul avant son départ. Et l'Imérien de relater encore cette nuit particulière à Thodung, au Népal: «J'étais couché sur trois planches au milieu de la fumée d'une cuisine avec une Népalaise et ses trois filles. Une situation indescriptible. Il faut vivre de tels moments pour se rendre compte que cela existe encore.»

Le jour J approche. Anita et Mattia vont bientôt débarquer. Le globe-trotter s'arrête alors à Jiri après 44 étapes et 2000 km afin de préparer au mieux les vacances avec les siens. Il trouve encore le temps de participer à une conférence de presse avec les médias népalais intéressés par son aventure, qui servira également à financer l'hôpital népalais de Lukla, de la fondation Nicole Niquille.

Après deux semaines de bonheur avec Anita et Mattia, c'est à nouveau la dure séparation. Il faut repartir à l'assaut des neuf autres camps de base pour atteindre Lukla d'ici le 15 décembre. /MPR

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