Ce refus d'obtempérer a été pris lors d'une assemblée, ont annoncé aujourd'hui les mouvements anti-nucléaires qui ont établi ce campement illégal devant le siège des FMB, la société qui exploite Mühleberg. L'exécutif de la Ville a exigé mercredi que ce campement installé il y a trois semaines soit démonté ces prochains jours.
Des activistes ont déclaré qu'il fallait rester sur place jusqu'à l'arrêt définitif de la centrale nucléaire de Mühleberg. Pour les militants anti-nucléaires, une démocratie vivante a besoin d'un espace pour la désobéissance civile pacifique. Ils estiment que l'exécutif doit donc tolérer leur mouvement de protestation.
Le directeur de la sécurité Reto Nause veut poursuivre le dialogue avec les contestataires. Il a répété que les autorités ne voulaient plus de ce campement sur un terrain propriété de la ville. Mais il espère toujours un dénouement pacifique de ce conflit.
Le campement a pris de l'ampleur la semaine dernière et durant les fêtes de Pâques avec l'organisation de concerts et d'ateliers de discussion. Mardi, une chaîne humaine de 500 personnes s'y est formée à l'occasion des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl. /ats
Lire également: «La Ville de Berne exige la levée du camp anti-nucléaire»