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Le rugby a débarqué

Depuis ce printemps, une vingtaine de jeunes garçons s'adonnent aux joies du rugby à Saint-Imier. Grâce à Bruno Colombo, qui a su leur transmettre sa passion.

20 oct. 2009, 08:18

On connaît la ferveur de nos voisins français pour le rugby, ce sport né en 1823 dans la petite ville anglaise de... rugby. Si en Suisse le ballon ovale reste encore dans l'ombre de son cousin rond, il commence toutefois à se faire sa petite place. Comme dans le vallon de Saint-Imier, où une école de rugby a vu le jour en avril dernier sous l'impulsion de Bruno Colombo, un Français installé à Saint-Imier.

«Nous comptons actuellement une vingtaine de rugbymen en herbe, âgés de 8 à 13 ans et provenant pour la plupart de Saint-Imier, mais aussi de Renan, Sonvilier et Villeret», explique celui par qui le rugby a débarqué sur le sol imérien. Les entraînements ont lieu le mercredi après-midi sur le terrain d'athlétisme de Saint-Imier. Le rugby, école de vie pour certains. Comment expliquer un tel engouement pour ce sport? Trop gros, trop petits, trop maigres ou peu doués avec leurs pieds pour le football, des jeunes ont choisi cette discipline, sport qui permet à tout individu de trouver la place qui lui convient dans une équipe. «Car le rugby a besoin de tous les gabarits», narre l'entraîneur. «Et chez nous peu importe le résultat. Seul compte le plaisir de jouer.» Ses protégés ont déjà signé quelques belles performances lors des récents tournois disputés à La Chaux-de-Fonds et à Fribourg. Mais Bruno Colombo, modeste, n'aime pas parler compétition. «Le rugby inculque des valeurs saines aux jeunes qui le pratiquent, comme le combat, la solidarité, l'esprit de groupe, le respect et le sacrifice. De plus, dans notre monde, on parle d'engagement physique, de lutte et non de violence.» Les autres maîtres mots du rugby sont confiance en soi et solidarité. «Il faut être confiant car lorsque vous voyez un solide adversaire foncer sur vous, il ne faut pas avoir peur de mettre l'épaule. Et solidaire, car une mêlée ne se fait pas seule», conclut l'entraîneur. /MPR

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