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Le Passeport vacances sauvé?

28 oct. 2011, 09:49

Le Passeport-vacances du Jura bernois (Pasvac.jb) devrait avoir lieu en 2012. «Nous avons décidé de mettre sur pied la prochaine édition», affirme la directrice de l'association Laurence Nicolet. En juillet, au moment de présenter le programme 2011, elle avait pourtant annoncé vouloir se retirer. «Devant le peu de bonne volonté des parents, je jette l'éponge. Il n'y aura pas de 20e édition pour moi», s'indignait-elle au mois de juillet. Comme deux autres personnes du comité bénévole avaient également annoncé leur départ, la survie du Pasvac.jb était sérieusement compromise.

Un revirement de situation redonne cependant espoir aux adeptes des nombreuses activités. Désormais, la directrice confie vouloir continuer à s'investir afin de ne pas voir disparaître l'association. «Si nous n'organisons pas de Passeport vacances l'année prochaine, plus rien ne se passera. J'ai donc pris la décision de poursuivre un moment», explique-t-elle.

Besoin de renfort

Elle a toutefois pu diminuer sa charge de travail, en remettant le secrétariat à une membre du comité, Florence Fauchère. Après 14 ans passés au sein du comité et une année de présidence, elle ne cache pas son envie de passer le témoin. «Il faut que la relève vienne apporter un souffle nouveau.»

Le Pasvac.jb a besoin de forces vives pour la gestion de la structure. L'association avait diffusé un appel pour trouver des parents disposés à s'investir. Trois nouvelles personnes se sont intéressées à épauler les organisateurs et commenceront à œuvrer en 2012. «Nous espérons pouvoir les intégrer au comité», commente Laurence Nicolet. Si elle est satisfaite d'avoir trouvé un peu de renfort, elle souligne que ce n'est pas encore suffisant. «Nous continuons de chercher du monde», rappelle-t-elle, lançant un appel au passage. Pour l'heure, le comité est composé de trois personnes. «Il faudrait être six ou sept», analyse la directrice.

Seul le problème des effectifs met en péril l'association. Sur le plan financier, elle se porte bien, comme le confirme sa directrice. Le stock d'activité est suffisant et la demande est en constante hausse. «Nous ne pouvons pas accueillir plus de mille enfants et ce seuil est atteint depuis quelques années», rappelle Laurence Nicolet. Son analyse des difficultés met en évidence un phénomène de société plus large. «Avant, les parents étaient d'accord de donner de leur temps. Aujourd'hui, ils préfèrent payer pour confier leurs enfants», remarque-t-elle. En effet, il semble de plus en plus difficile de trouver des gens motivés à s'investir bénévolement dans une activité associative.

Vers une structure professionnelle?

Pour rappel, dans certaines régions, le Passeport vacances s'appuie sur un comité professionnel. C'est, par exemple, le cas à Bienne. «Ici, nous touchons des subventions des communes, de Pro Juventute, mais ce n'est pas possible de créer un poste professionnel. Nous devrions instaurer des cotisations», explique Laurence Nicolet. Actuellement, les enfants paient uniquement leurs activités.

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