Le cas de la centrale de Mühleberg a divisé les experts. L'engorgement ou non de la voie de pompage de l'eau de refroidissement issue de l'Aar a fait débat. Dans le doute, l'IFSN a toujours opté pour le scénario le moins favorable, souligne le spécialiste.
A long terme, faire appel à des pompes mobiles en dernier recours n'est «pas optimal», selon le directeur de l'IFSN Georg Schwarz. Les travaux menés en ce moment par les Forces motrices bernoises (FMB) doivent toutefois permettre d'améliorer l'aspiration de l'eau de la rivière.
Une fois ces aménagements réalisés et inspectés, les exploitants pourront redémarrer la centrale. Les FMB comptent raccorder Mühleberg au réseau à la fin du mois.
L'IFSN étudie désormais la proposition des FMB d'installer un refroidisseur compact censé refroidir le réacteur avec de l'air en cas d'urgence. Elle se penche également sur un rapport du groupe électrique bernois sur les fissures apparues en 1990 sur le manteau du réacteur. Depuis 1996, des tirants verticaux empêchent les fissures de s'agrandir. /ats