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«Il me draguait déjà en 1947»

06 août 2009, 04:15

Roger et Marie-Thérèse Linder fêtent aujourd'hui leurs 60 ans de mariage. Le secret du couple? «Le respect mutuel», souffle Roger, 85 ans et (presque) pas une ride. «On est une famille unie.» Allusion à leur fils Jean-Claude, à leur belle-fille Monique - ils vivent avec eux dans la maison familiale, à l'Ancienne route de Villeret -, ainsi qu'à leurs deux petits-fils, Patrick, l'historien et conseiller de ville, et Thierry, qui pilote des locomotives. «Ils sont très gentils et viennent souvent nous voir», se réjouit Marie-Thérèse, née Sauser, 80 printemps à peine. «L'épouse de notre fils est une brave belle-fille. Ça, vous pouvez l'écrire!», lance Roger qui ne souhaitait pas que tous les détails de son existence soient racontés ici.

Mais qu'il ait passé presque toute sa carrière - 38 ans - comme chef de fabrication à la fabrique d'ébauches Aurore, à Villeret, n'est pas un détail. Tout comme le fait que Marie-Thérèse, dont la mère était Tessinoise, ait consacré la majeure partie de son temps à sa famille et au visitage pour l'entreprise précitée. Un travail que cette couturière de formation effectuait à domicile.

Et que dire de leurs fiançailles, dans la nuit du 31 décembre 1948, seuls, sous un lampadaire, à Saint-Imier? «Il n'y a pas besoin de l'écrire», dixit Roger. Six mois plus tard, le couple se mariait à l'église de Douanne. Leur rencontre? «Il me draguait déjà en 1947», se souvient-elle. Il jouait au Corps de musique, elle chantait à la chorale tessinoise de Saint-Imier. /gb

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