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Deux cents pros pour une première à Tramelan

Tramelan a déroulé le tapis rouge hier pour accueillir le gratin de l'animation socioculturelle romande. Une première dans le Jura bernois. Débats, conférences et ateliers occupent notamment les quelque 200 professionnels présents durant deux jours.

12 mai 2009, 10:04

Depuis hier, la Marelle et le CIP de Tramelan grouillent d'animateurs socioculturels. Ils sont près de 200 réunis durant deux jours dans le cadre des Journées romandes de l'animation, pour débattre, penser, partager et travailler autour du thème «Métier d'alerte, de valeurs et d'action».

Accueillis pour la première fois dans le Jura bernois, les pros de l'animation ont d'abord écouté avec une attention toute particulière les discours de bienvenue de la mairesse Milly Bregnard et du conseiller d'Etat Philippe Perrenoud. «C'est un honneur pour notre cité de recevoir ces journées», a notamment déclaré la mairesse. Le directeur de la Santé publique et de la Prévoyance sociale du canton de Berne, lui aussi domicilié à Tramelan, a fait quant à lui d'abord référence au récent rapport de l'AIJ. «Nous sommes très heureux de vous accueillir dans une région où une page de l'histoire est en train de s'écrire», a-t-il lancé.

Sous la conduite de Joanna Eyer, déléguée interjurassienne de la jeunesse, et des animateurs des centres de jeunesse du Jura et du Jura bernois, les participants ont pu ensuite aborder des thématiques autour des enjeux de leur profession lors des seize ateliers mis en place par la Plateforme romande de l'animation socioculturelle (Anim).

Puis les adultes se sont tus pendant 45 minutes pour laisser la parole, ou plutôt l'image, aux plus jeunes. Cinq séquences filmées pour cinq thèmes: l'alcool, le racisme, le sport, le travail et le comportement vis-à-vis de l'autre. Tournés dans les différents centres de jeunesse de l'Arc jurassien, ces cinq petits films étaient plutôt provocateurs vis-à-vis des animateurs, qui étaient invités à répondre aux jeunes concernant ces interrogations essentielles de l'existence.

L'Anim a profité de ces journées pour tenir son assemblée générale. Point fort à l'ordre du jour: un label qualité pour la profession. La majorité des membres s'est montrée réticente vis-à-vis de ce label. Toutefois, l'assemblée ne refuse pas d'entrer en matière en vue de trouver une alternative. «Il faut avant tout réunir tous les gens de la profession pour déterminer et clarifier nos objectifs en matière d'évaluation et de communication», a déclaré Danièle Warynski, coordinatrice pour l'Anim. L'assemblée a ensuite donné mandat au comité pour concrétiser ce projet.

Après la réflexion et le travail, les animateurs étaient tous conviés à une torrée géante à la loge de La Chaux, suivie d'une soirée-concert ouverte au public. /MPR

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