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Des jeux vidéo pas si terribles

01 mars 2011, 09:11

Call of Duty, World of Warcraft, qu'est-ce que cela veut bien dire? Pour se familiariser avec ces notions barbares, il fallait être vendredi et samedi à la salle de spectacle de Saint-Imier. Petit imprévu toutefois: 3 écrans TV, 4 consoles de jeu et une dizaine de jeux vidéos ont disparu dans la nuit de jeudi à vendredi. Mais les coupables ont rendu le matériel.

A l'heure où le jeu vidéo est diabolisé et où certains pensent que tous les adolescents qui jouent seront les grands malfrats de demain, la plate-forme de prévention d'Espace Jeunesse Erguël, le Département jeunesse des églises réformées et le Ceff Industrie se sont alliés pour informer les gens et ouvrir la discussion sur les défis des jeux vidéo dans la société moderne.

Les visiteurs - peu nombreux - ont pu s'essayer à des jeux en réseau, avec une démo du très célèbre World of Warcraft. «Le but était de faire découvrir les jeux qui ont marqué et qui ne sont pas inutiles», explique Jean-Marc Berberat, enseignant au Ceff. Des bornes interactives avec des questions sur la violence ou la durée de jeu journalière étaient à disposition.

Dans les espaces de parole, des discussions très intéressantes sont nées et de nombreux parents se sont rendu compte que leurs enfants n'étaient pas forcément dépendants et que de nombreux apprentissages pouvaient s'en dégager. «Rien ne prouve que le jeu vidéo provoque de la violence. Il peut favoriser l'agressivité ou une certaine tension, oui, mais après l'arrêt du jeu, au bout d'une vingtaine de minutes, les enfants reviennent dans la norme», indique un participant. «Un enfant qui n'a pas de milieu familial stable ou sans repère sera plus fragile vis-à-vis des jeux qu'un enfant d'une famille stable». /lpa

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