Dans un paysage économique qui se développe au ralenti au vu de la conjoncture, Saint-Imier accueille le symbole d'un élan préparant la reprise après la crise. Les entreprises Arcofil et Arcomec fêtent l'inauguration de leurs nouveaux locaux en même temps que les 30 ans d'existence d'Arcofil.
Hier, le nouveau bâtiment de 2000 mètres carrés fraîchement construit à la rue des Noyes dévoilait son visage à une centaine d'invités, dont Andreas Rickenbacher, conseiller d'Etat et directeur de l'Economie publique du canton de Berne, ainsi que Stéphane Boillat, maire de Saint-Imier.
Le nouveau bâtiment constitue une extension adjacente à la première usine de 850 mètres carrés, ayant permis également l'installation de nouvelles machines, mais aussi la création de six postes de travail. Un investissement fleurant bon le progrès, comme l'ont souligné les différents intervenants de la partie oratoire. «Je suis particulièrement heureux de constater que de nombreuses entreprises du Jura bernois continuent d'innover et se préparent ainsi à la reprise, commente Andreas Rickenbacher. Il faut rappeler que tous les cycles économiques, qu'ils soient positifs ou négatifs, prennent inévitablement fin. Il est donc sage de prévoir l'avenir».
Depuis trente ans, l'entreprise Arcofil SA est spécialisée dans les prestations liées à la technologie d'usinage par électro-érosion, mais également prestataire de mécanique de précision, en prototype ou en petite série. Le principe de l'électro-érosion tient dans la méthode de découpage d'une pièce selon un contour programmé, à l'aide d'une électrode.
Ces opérations ont nécessité des investissements importants, dont 5,5 millions de francs pour l'acquisition du terrain, la construction du nouveau bâtiment ainsi que les aménagements extérieurs et les installations techniques. Montant auquel s'ajoute 1,5 million supplémentaire pour le nouveau parc de machines. /JSE