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D'âpres débats

27 janv. 2011, 11:30

Adeptes et adversaires de l'énergie nucléaire se sont à nouveau affrontés verbalement au Grand Conseil bernois hier. A 18 jours du scrutin cantonal sur le remplacement de la centrale de Mühleberg, ils ont débattu du rôle du gouvernement et des Forces motrices bernoises (FMB). Aucune décision n'a été prise.

Les deux camps ont durant deux heures réaffirmé leurs positions. La majorité bourgeoise du parlement a notamment attaqué le gouvernement cantonal à majorité rose-verte. Elle estime que l'engagement offensif de l'exécutif pour un «non» le 13 février est inadmissible après que le parlement s'est clairement prononcé en faveur du remplacement de la centrale. Le gouvernement estime au contraire que l'énergie nucléaire est obsolète, dangereuse, chère et inutile.

L'UDC a reproché à la conseillère d'Etat socialiste Barbara Egger d'ignorer la mission que lui a confiée le parlement et d'utiliser toutes les occasions pour manœuvrer le canton. La socialiste a répliqué que le gouvernement doit respecter son opinion par égard pour le peuple.

Les représentants de la gauche s'en sont pris au rôle de FMB Energie. Ils ont critiqué la propagande inadmissible de l'exploitant de la centrale nucléaire durant la campagne pour la votation. Selon eux, elle dissimule des informations essentielles, notamment sur les coûts. Les FMB diffusent de «multiples demi-vérités», a estimé le porte- parole des Verts. Ils présentent le nucléaire comme une source d'énergie sûre et ne savent même pas d'où provient exactement leur uranium, ont critiqué les Verts libéraux.

Le PBD a rétorqué au contraire que les FMB informent de façon transparente. En revanche, des questions se posent encore sur le financement de la campagne des opposants. Et de critiquer par exemple le soutien financier du Fonds Energie de Bâle-Ville. /ats

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