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Collaboration renforcée dans le sport

27 févr. 2009, 04:15

La création d'un poste de délégué pour le sport octroie au Jura bernois l'avantage de disposer d'un répondant attitré dans toutes les discussions intercantonales. Le Conseil du Jura bernois (CJB) s'est donc félicité hier d'avoir pu réaliser l'un des objectifs fixés lors de sa création en 2006. Le titulaire de ce poste à 60% sera basé à La Neuveville, dans les locaux du nouvel Office cantonal bernois des affaires militaires et de la protection de la population. Mais il sera appelé à exercer une activité interjurassienne, voire transfrontalière.

Le départ des bureaux de Jeunesse + Sport de Saint-Imier a causé un manque que le CJB se réjouit de voir comblé dans cette nouvelle structure neuvevilloise. «Aux associations sportives et sociétés de notre région de prendre langue avec La Neuveville pour leurs projets», a fait remarquer Willy Sunier, membre du CJB chargé de ce dossier. Les collaborations intercantonales antérieures ne seront toutefois pas supprimées. Les cours de formation Jeunesse + Sport continueront d'être organisés en commun dans tout l'espace Bejune, et les activités de promotion du tennis, en partenariat avec le canton de Fribourg.


Le CJB n'a pas eu qu'à se réjouir lors de sa séance plénière de cette semaine. Il s'est en effet montré critique devant la ferme décision du Conseil exécutif de choisir le modèle alémanique pour la réforme de la justice des mineurs. «Cela va à l'encontre des intérêts de la jeunesse de notre région et des avis formulés par notre magistrature», a expliqué hier Jean-Pierre Aellen, président du CJB. Le Grand Conseil bernois doit encore se prononcer à ce sujet, entre un modèle de juge, comme cela se pratique dans les cantons romands, et la solution alémanique du procureur. «Dix-neuf cas sur vingt se règlent déjà par voie d'ordonnance pénale», a reconnu Jean-Pierre Aellen. «Si le modèle alémanique passe, nous défendrons l'idée que les deux systèmes peuvent coexister à Berne. Ce sera à notre députation francophone d'agir dans ce sens.»


Le CJB ne veut pas non plus d'une redevance incitative sur l'électricité, comme Bâle-Ville le pratique. «Cela renchérira le prix du kilowattheure et nos petites et moyennes entreprises risquent de s'en trouver pénalisées», a plaidé Jean-Pierre Aellen. «De plus, les sociétés sans but lucratif, telles que les cinémas ou les théâtres, n'en tireront aucun avantage. Enfin, l'administration du système proposé par la révision de la loi cantonale bernoise sur l'énergie est trop lourde».

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