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Authentiques festivités médiévales

18 juil. 2011, 08:37

Si demain meurt, qu'aujourd'hui vive! Telle est la devise qui a été appliquée samedi sur les hauteurs de la chaîne de Chasseral, dans le village médiéval de Jobert. Preux chevaliers et charmantes dames vaquaient à leurs occupations, tandis que sur la broche deux sangliers rôtissaient en vue de nourrir les gens de passage avant la tombée de la nuit. La deuxième édition de Festi'Jobert, fête estivale organisée sur le thème des temps médiévaux par la famille Aline et Karl Bühler, a connu un succès plus que réjouissant samedi.

La Buse et La Tige accueillaient les convives

A peine arrivé sur les hauteurs, le voyageur distinguait dans le lointain un lieu d'accueil où il pourrait se nourrir et se désaltérer. D'après la couleur des tentes et des drapeaux flottant au vent, chacun allait savoir s'il arriverait en terre amie ou ennemie. C'est que l'arsenal entreposé sur place et astiqué par les artilleurs avait de quoi imposer le respect! La Buse et La Tige, deux valeureux artilleurs, attendaient les visiteurs armes au poing et prêts à en découdre avec qui s'approcherait trop du repas du soir avant l'heure.

Mais sa bonne foi prouvée, le visiteur était entraîné dans les secrets de guerre de l'époque: chaque arme de la panoplie était présentée, manipulée et mise en situation d'attaque! Le «Morgenstern» ou étoile du matin, qui à l'origine servait au labour de la terre, devenait redoutable dans les mains de l'artilleur La Buse; le vouge, les hallebardes, l'épée espadon et sa lame torsadée prenaient une allure féroce, sans parler ici des «haquebutes», ancêtres des arquebuses, qui a plusieurs reprises durant l'après-midi ont eu raison des ennemis cachés sous les sapins alentours. Les détonations et les cris des vainqueurs raisonnaient loin à la ronde.

Florette veillait aux fourneaux

Du côté de la cuisine villageoise, Florette préparait le repas des chevaliers selon une recette du XVe siècle, les «tartelettes de cresme». A l'époque, les connaissances de la digestion étaient simples: tout ce qui arrivait dans l'estomac cuisait, raison pour laquelle les aliments crus étaient mangés en premier, le repas principal englouti rapidement pour finalement arriver aux desserts chauds, ces derniers avalés en dernier. car ils ne devraient pas cuire longtemps dans l'estomac!

Marie-Jeanne et Dagobert animaient le camp

A quelques pas, abritée des bourrasques de vent, Marie-Jeanne s'adonnait à l'art de l'enluminure, maîtrisant la calligraphie et les techniques de peinture tempera, à base de jaune d'œuf et de pigments naturels.

Pour dispenser une joie de vivre et calmer les ardeurs des chevaliers dans l'attente d'attaques ennemies improbables, le bon Dagobert jouait de la cornemuse, de la vielle à roue, du «moraharpa», de l'épinette, etc. Le tout se déroulait sous l'œil sévère du sergent en chef Le Braillard déambulant comme il se doit en armure rutilante!

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