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Jour «sans»

10 oct. 2009, 09:08

Les enfants, tout le monde les aime. Aussi ne va-t-on pas faire preuve ici de médisance à leur égard, sous peine de s'attirer les foudres de quelque lecteur. Il aurait d'ailleurs raison: on ne tire pas sur l'ambulance, encore moins sur les gosses. Même quand ceux-là nous brisent les noix à force de lamentations stériles et de crises d'hystérie.

On parle ici des voyages en train et plus particulièrement de l'impossibilité, après une dure journée de labeur, de trouver un wagon ne comportant pas de passager de moins de 14 ans. Sauf du côté du restaurant, se dit-on. Pas si simple, parce qu'il n'y a pas que les mômes qui font du bruit.

Allusion à cette folle qui s'en est prise au serveur de la voiture-restaurant, justement. Une vieille Anglaise, d'après l'accent. Même si on n'a rien contre les citoyens d'outre-Manche, ceci à l'attention du lecteur précité. Juste qu'à force de traiter le pauvre homme d'incompétent sous prétexte qu'il ne pouvait pas lui donner l'heure d'arrivée exacte, elle a fini par se mettre tout le monde à dos. Il faut dire que la scène a duré 30 bonnes minutes. Passons, parce qu'il y a pire dans la vie. Par exemple en sortant de ladite voiture et en cherchant une place assise.

Rapport cette fois à ce compagnon - tu parles - à quatre pattes qui dormait paisiblement sur la banquette à côté de sa maîtresse, alors même qu'une dizaine de bipèdes se voyaient contraints de voyager debout. Que notre lecteur se rassure: on n'a rien non plus contre les clébards. On est juste de mauvais poil.

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