«La gelyelle doit entrer parmi les bio-indicateurs culturels qui permettront de construire l’avenir écologique de la planète!»
Découvreur de ce crustacé – car c’est un crustacé –, Pascal Moeschler n’y va pas par quatre chemins: pour lui, la gelyelle est une vraie star de la biodiversité et de sa protection, comme le mignon panda du WWF.
Mignonne, la gelyelle (ou gelyella monardi, de son scientifique nom) ne l’est pas vraiment, avec ses trois paires de pattes, ses antennes et ses mandibules.
Quant à son habitat – sombre, humide et froid – ce n’est pas exactement un paysage qui incite à soutenir financièrement la conservation. Et pourtant, dans le genre «produit du terroir», on ne fait pas mieux.
Fossile vivant made in Neuchâtel
Découvert en 1988 dans l’eau d’une source à Combe-Garot, dans les gorges de l’Areuse, gelyella monardi mesure un bon 0,3 millimètre. Et elle est âgée...