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"Héros au bord de la route", l'air du temps de Sylvie Balmer

Découvrez la chronique "Air du temps" de Sylvie Balmer.

19 mai 2019, 16:02
/ Màj. le 20 mai 2019 à 05:30
AirDutemps-SylvieBalmer

Conscience écologique oblige, on a recommencé, comme Mémé, à rapporter nos bouteilles consignées, tricoter nos pulls et acheter en vrac. Et si, côté mobilité, on renouait avec l’autostop? Pas l’allomobile qui implique d’avoir un smartphone et planifier son départ après avoir montré patte blanche. Non, le bon vieil autostop. Celui qui consiste à lever le pouce au bord d’une route, tout simplement. Car, vous l’avez remarqué même si parfois vous faites semblant de ne pas le voir, les autostoppeurs et les automobilistes vont toujours dans la même direction.

Oublions les histoires aussi sordides que rarissimes à l’heure où, soyons honnêtes, on a plus de chances de se faire dépouiller sur internet qu’ailleurs. Faisons fi des préjugés, ouvrons la porte de nos bulles sur roues et laissons entrer le bon sens.

Car le stop, pratique climato-responsable s’il en est, permet en outre de créer du lien social dans nos sociétés cloisonnées et cultiver en sus l’«Amour de Soi», pour pas un rond, en dépannant un inconnu, qu’il soit globe-trotteur, jeune ouvrier au fond de l’ornière ou médecin amateur de parapente.

Loin d’être d’insignifiants parasites aussi mal venus qu’une mouche sur le pare-brise, les autostoppeurs, en faisant un «pouce d’honneur» à la société de consommation, seraient en fait, selon certains philosophes, les héros subversifs d’une nouvelle ère sociale et solidaire. Celle qu’on espère voir briller au bout du tunnel. Vous voulez les rencontrer?

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