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Gare à l'impatience!

11 juil. 2009, 09:43

Entrepreneur à succès, Sylvio Bernasconi manque encore, de son propre aveu, d'expérience dans le monde du sport. Mais le président de Neuchâtel Xamax a une grande qualité: il sait tirer les enseignements de ses erreurs. Il devra donc continuer à lutter contre un des traits de son caractère, l'impatience. Le constructeur est un homme de tout, tout de suite. Or, en football, il ne s'agit quasiment jamais de la bonne recette. Les grands clubs, en Suisse (Bâle, Zurich...) ou à l'étranger, ont obtenu les meilleurs résultats en respectant une programmation sur le long terme, en ne changeant pas radicalement de cap au gré d'une défaite ou d'une prestation décevante.

La stabilité a longtemps fait défaut à Xamax. Chaque saison l'équipe a été démontée, remontée, les entraîneurs et les directeurs sportifs se sont succédé à un rythme effréné. Cela est en train de changer. Bien sûr, le président cède encore parfois à la frénésie. Pourquoi diable se séparer de Tariq Chihab sans même attendre l'arrivée du nouvel entraîneur? Il se trouve que Pierre-André Schürmann fait de l'engagement d'un milieu de terrain d'expérience une priorité! L'art de se compliquer la vie...

Malgré quelques «rechutes», la voie empruntée semble cependant la bonne. Les joueurs-clés, des éléments d'avenir, sont restés. L'équipe a été renforcée intelligemment (et ce n'est pas fini), des jeunes intégrés. L'entraîneur, dont les qualités de formateur ne sont plus à vanter, s'est engagé sur le long terme. Tout se met en place pour que le club puisse commencer une ascension régulière. A condition que le président parvienne à forcer sa nature dans les moments difficiles. Qui ne manqueront pas de se présenter.

Lire l'article:
"Grâce à la force du groupe, Xamax ne veut plus souffrir"

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