Sept janvier: combien ont déjà abandonné leurs bonnes résolutions 2011? Petit sondage: Barnabé a cessé d'aller bosser à pied, Kevin a recommencé à se curer le nez en public et Gisèle ne s'épile plus les sourcils «parce que c'est trop douloureux».
Rapide constat: les bonnes résolutions nous pourrissent la vie et leur durée de vie est égale à celle d'un piéton sur une bande d'arrêt d'urgence. Alors, pourquoi insister? Interrogeons-nous plutôt sur la possibilité de prendre de mauvaises résolutions! Là, il m'en vient des dizaines à l'esprit. Par exemple: se resservir de lasagne tant qu'il en reste, juste par gourmandise. Manger du chocolat sans modération, avec une préférence pour ceux au kirsch. Ou encore s'autoriser chaque semaine un caprice coûteux, totalement inutile et purement compulsif. Bazarder son maquillage à la poubelle! Arrêter de se laver au quotidien, surtout le dimanche quand l'odeur du savon ne profite qu'à son salon et sa télé. Recommencer à fumer. Et qui plus est, dans les bistrots! Mettre fin à toute relation avec les amis qu'on n'aime pas vraiment. Lire jusque tard dans la nuit. Oser se rendormir après avoir entendu son réveil sonner trois fois. Ou mieux, détruire régulièrement cet objet de torture à coups de lampe de chevet. Le rêve, non?
Conclusion: si l'on commençait à prendre, chaque année, une véritable mauvaise résolution, on choquerait son entourage, on ne serait pas en meilleure santé, mais... on vivrait plus heureux
