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Espoirs pour les Jeunes-Rives

30 juin 2011, 10:05

Dans le pilotage du réaménagement des Jeunes-Rives, la Direction de l'environnement de Neuchâtel doit tenir compte de deux contraintes. D'un côté, ces dix hectares apparaissent comme un objet quasiment sacré, qu'il ne conviendrait de toucher, par conséquent, qu'avec les plus extrêmes précautions, voire avec révérence. De l'autre, l'impatience monte à mesure que persiste un statu quo que d'aucuns jugent peu compatible avec la supposée dignité de l'objet.

Les intentions et le calendrier annoncés hier ne vont sans doute guère calmer ces impatiences. Deux points laissent cependant entendre que le dossier pourrait avancer.

D'abord, la question du parking semble avoir trouvé une solution de principe: on reporte le stationnement aux extrémités ou on l'enterre. Il faudra discuter de la faisabilité et du coût de ces idées, mais elles ont au moins le mérite d'éviter une occasion de bagarre entre les automobilistes et ceux qui veulent bouter la voiture hors des Jeunes-Rives.

Olivier Arni souhaite par ailleurs donner la parole à la population et à ses représentants. Mais le conseiller communal devra démontrer que ce dialogue auquel il tient tant peut faire avancer un projet et surtout lui donner du contenu. Car c'est là qu'on attend les réaménageurs des Jeunes-Rives. Au-delà des mesures immédiates, il faudra bien, un beau jour dire: ici, on veut tel aménagement; là, tel autre. Donc opérer des choix. Et prendre le risque, au nom de l'intérêt général, de frustrer des défenseurs d'intérêts particuliers.

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