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Entre tête de clou et gueule de bois

11 mars 2011, 12:20

Il y a des migraines qui ne passent pas. D'indéboulonnables maux de trogne qui relient davantage nos origines à un très soviétique marteau-pilon qu'à une vulgaire guenon migrôdatée. Des coups de boutoirs anarchiques qui explosent le bocal à en inonder chaque minuscule nerf qui court sous la peau. Un brass band de nains atomiques qui frappe, brûle, lance et choque le ciboulot. A en faire déguerpir les cheveux hors du crâne, vers la haute plaine désertique. Sans risque toutefois de voir cet afflux de réfugiés venir repeupler le sommet de mes idées. Pour en revenir à nos céphalées, pas trace d'une explication plausible à leur persistance, si ce n'est la volonté sadique d'un être supérieur ou les basses revendications d'un pou privé de logis. Mais alors, d'où viennent ces feux de tranchées cérébraux et pourquoi s'acharnent-ils sur nous? Enfin moi. Ce qui revient à me demander quelle fée trop imbibée a décidé de me téléporter sur cette fichue planète qui me brise les synapses. Ici et maintenant. Pas avant le croquage originel à l'ombre de l'Arbre de la connaissance, non. Mais bien à l'heure de la bouffe en kit et des «Coups de cœur» d'Alain Morisod!

Et pourquoi d'abord on nous cache tout, on nous dit rien? Des origines de ma migraine à l'inventeur de la râpe à röstis. Que l'on ne vienne pas me dire que c'est un excès de patate qui m'a collé ce mal de caillou. «Un excès de boisson? Un surplus de toxines, des soucis de circulation sanguine?» Mouais, et pourquoi pas une dilatation du cuir chevelu aussi.

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