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Elections communales neuchâteloises: une envie d’écologie, mais laquelle?

Grands gagnants de ces communales, les Verts et les vert’libéraux sauront-ils porter des projets réalistes dans les communes? L’éditorial d’Eric Lecluyse, rédacteur en chef d’«ArcInfo».

27 oct. 2020, 05:30
Portraits SNP  Neuchatel, 10 01 2018 Photo : © David Marchon

Si ce n’est pas une déferlante, la poussée des Verts n’en est pas moins impressionnante, avec 93 sièges aux conseils généraux à l’issue de ces communales, contre 59 en 2016. Comme les verts’libéraux, qui gagnent 5 sièges (pour passer à 23), ils progressent alors que le nombre total de sièges a été réduit avec les fusions.

On ne peut que saluer la performance, quand on voit que le PLR limite difficilement la casse et que le PS s’effondre. Les Verts passent même devant le PS dans les deux plus grandes communes du canton.

Du côté des conseils communaux, un homme incarne cette envie d’écologie: Patrick Herrmann, royalement élu à La Chaux-de-Fonds, porté par sa notoriété et la vague verte nationale. On l’attend au tournant, lui qui a promis de mener les projets à la mode participative. Sa décontraction sera-t-elle toujours la même quand il faudra convaincre des bienfaits de la piétonnisation?

A Neuchâtel, les regards sont braqués sur Mauro Moruzzi, premier vert’libéral à accéder à l’exécutif d’une grande ville romande. Sa responsabilité n’en est que plus grande. Il doit prouver que l’écologie teintée de libéralisme qu’il défend peut changer le visage de la ville. Et qu’elle est compatible avec les combats de la Verte Nicole Baur, l’autre écolo fraîchement élue.

La nette défaite de la Verte Christine Gaillard, dont la gestion a été décriée, leur rappelle toutefois qu’on ne leur fera aucun cadeau. Leurs premiers pas seront scrutés par tous. Et particulièrement par ceux que la vague verte a passablement irrités.

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