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Des perceuses à devenir marteau

17 janv. 2011, 12:05
Le plus terrifiant, ce sont ces quelques secondes de silence. Un silence dans lequel le cerveau épuisé plonge comme un poisson dans l'eau. Jusqu'à ce que les décibels reprennent de plus belle, le tirant brutalement de son nirvana... Nous voulons parler du silence entrecoupant deux coups de perceuse. L'autre jour je me baladais dans les rayons de la librairie Payot à La Chaux-de-Fonds et j'ai eu l'occasion de constater que les travaux de transformation de la Suva marchaient à un train d'enfer. On était manifestement en train de scier des murs, par là derrière. Quel raffut, mes aïeux... Et encore, je n'ai eu à le supporter que le temps d'acheter le dernier Camilla Läckberg. Mais les employés, eux, se le farcissent jour après jour. De quoi devenir marteau. Quand je pense que j'ai eu le toupet de me plaindre des débroussailleuses, tondeuses et souffleuses à feuilles que nécessite tout espace vert, en particulier le terrain de sport du collège de la Charrière... ce n'était que doux bruissement en comparaison. Il n'y a pas de miracle: qui dit chantiers dit boucan. Le miracle, ce serait de se pencher une bonne fois sur ces pollutions sonores. Mobiliser les têtes chercheuses pour insonoriser ces perceuses, marteaux-piqueurs, tondeuses, débroussailleuses, balayeuses municipales ou souffleuses à feuilles. Ça devrait être possible de trouver, je ne sais pas, moi, une combine... Après tout, on est en train de préparer une excursion vers Mars, si je ne m'abuse. Des fois, on a l'impression que la recherche scientifique ne s'attaque pas aux vraies priorités.

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