Politiciens, philosophes, écologistes, politologues, scientifiques purs et durs. Chacun à son opinion sur la menace nucléaire qui pèse sur l'archipel nippon. Tous sont experts, tous sont avertis et tous détiennent le Saint-Graal de la sagesse atomique.
Depuis samedi, la planète des experts médiatiques sombre pourtant dans un maelström sans origine sismique. Prenant en otage lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, ces érudits, pro ou anti-nucléaire, se livrent ainsi à un dangereux rapt informatif. A coup de chiffres mal assurés, d'annonces péremptoires, les uns et les autres tentent de s'offrir les faveurs d'un public qu'il serait plutôt bon, faute de rassurer, d'informer.
Pas en le prenant pour plus idiot qu'il ne l'est. Le nucléaire n'a rien d'une énergie propre. Et personne ne souhaite se chauffer à la bougie. Inutile donc pour le lobby nucléaire de crier à la récupération quand la gauche et les écologistes ressortent un argumentaire qu'ils traînent depuis plus de 30 ans. Les réacteurs de ces centrales étant parfois tout aussi poussiéreux. Comme Beznau. Ou Fukushima.
Du côté des pourfendeurs de l'atome, inutile et malvenu d'abuser des leçons de morale. De ressortir la ritournelle: «On vous avait prévenu!» D'autant qu'à brandir une encore trop idéaliste panacée énergétique, à convoquer en permanence un passé douloureux - Tchernobyl, Three Mile Island - il serait bon pour certains communicants de mieux réviser leur leçon. Une erreur de faits ou de chiffres ayant tôt fait de transformer un expert éclairé en opportuniste en mal de publicité.
Depuis samedi, la planète des experts médiatiques sombre pourtant dans un maelström sans origine sismique. Prenant en otage lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, ces érudits, pro ou anti-nucléaire, se livrent ainsi à un dangereux rapt informatif. A coup de chiffres mal assurés, d'annonces péremptoires, les uns et les autres tentent de s'offrir les faveurs d'un public qu'il serait plutôt bon, faute de rassurer, d'informer.
Pas en le prenant pour plus idiot qu'il ne l'est. Le nucléaire n'a rien d'une énergie propre. Et personne ne souhaite se chauffer à la bougie. Inutile donc pour le lobby nucléaire de crier à la récupération quand la gauche et les écologistes ressortent un argumentaire qu'ils traînent depuis plus de 30 ans. Les réacteurs de ces centrales étant parfois tout aussi poussiéreux. Comme Beznau. Ou Fukushima.
Du côté des pourfendeurs de l'atome, inutile et malvenu d'abuser des leçons de morale. De ressortir la ritournelle: «On vous avait prévenu!» D'autant qu'à brandir une encore trop idéaliste panacée énergétique, à convoquer en permanence un passé douloureux - Tchernobyl, Three Mile Island - il serait bon pour certains communicants de mieux réviser leur leçon. Une erreur de faits ou de chiffres ayant tôt fait de transformer un expert éclairé en opportuniste en mal de publicité.
