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David Vincent, héros du Haut

05 sept. 2011, 11:29

L'autre jour, j'ai eu une pensée émue pour David Vincent, ce type qui voit sa vie basculer alors qu'il est au volant et qu'il cherche, après une journée de travail harassante, un raccourci qu'il ne trouve jamais. A chaque épisode, c'est pareil, il se retrouve dans un monde glauque fait de zones industrielles déshumanisées et de quartiers désertiques.

C'était en 1967, depuis nous avons des moyens pour tenter de comprendre pourquoi ce jeune homme brillant, architecte de métier, était incapable de trouver son chemin.

Premier indice, on sait que «le manque de sommeil l'avait rendu trop las». Deuzio, il n'y avait pas de GPS en 1967. Tertio, comme tout mâle alpha, David rechignait à demander son chemin et étant célibataire, il n'avait pas de copilote. Selon la rumeur, sa fiancée l'aurait quittée un jour qu'il devait l'emmener aux Seychelles et que, lancés sur une autoroute à grande vitesse, ils se seraient retrouvés au camping du Locle.

C'est vrai qu'il est un peu agaçant, David. Il sauve sa peau à la fin de chacun des 43 épisodes et pouf, au début du suivant, il est de nouveau tout paumé! A se demander s'il a pas le cerveau cryogénisé, le blondinet...

Bref, rien d'étonnant si tout le monde reste incrédule quand il raconte ses cauchemars d'automobiliste. A moins que la série n'ait été tournée dans les rues de La Chaux-de-Fonds?

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