Il y en a qui contestent, qui revendiquent et qui protestent, et d’autres qui… font leur beurre, chantait déjà Dutronc il y a un demi-siècle dans «l’opportuniste». Ainsi, la dramatique situation des migrants est devenue le nouveau filon des mafieux italiens.
Entre le travail forcé et l’argent de l’Etat perçu pour les parquer dans des conteneurs aménagés, les migrants rapportent plus que le trafic de drogue. Même Ikea a engrangé des dizaines de millions d’euros en livrant des tentes – inflammables – aux Nations Unies.
La pollution? Une aubaine pour les marchands d’onguents miracles.
Le PDG de L’Oréal l’a expliqué sans tousser cet été. «Votre peau, vos cheveux sont plus agressés, donc vous avez besoin de plus de shampoing, d’après-shampoing, de soins pour le visage, de crème hydratante, d’anti-UV, etc.»
La fonte de la banquise? Là encore, des petits malins ont eu l’idée de proposer d’aller voir l’agonie des ours de plus près. A l’instar du Doubs qui n’a jamais autant attiré la foule que lorsqu’il était à sec, le Grand Nord est devenu la destination à la mode. Les croisières polaires sont prises d’assaut, on comptabilise quatre fois plus de bateaux qui s’y rendent depuis dix ans.
Un concept très sélect. Pour voir les restes du monde avant qu’ils ne disparaissent totalement, et du même coup, contribuer à leur déclin en participant à ces croisières ultra-polluantes, il en coûte 1000 euros par jour. Et ça marche! Il faut réserver un an à l’avance. Ou quand cynisme rime avec pragmatisme.