Des échos inquiets du fond des ateliers d’horlogerie parviennent à «ArcInfo», mais tout le monde n’a pas le courage de témoigner. Toutes les entreprises de la branche n’ont pas encore arrêté les machines, ou pas complètement. Pourquoi ne pas stopper la production quand seules (ou presque) les professions de première nécessité s’exposent encore au coronavirus? Les montres des décideurs horlogers seraient-elles restées bloquées à la semaine dernière?
Ce sont les questions que Géraldine (prénom d’emprunt) se pose. Elle travaille à la production chez Omega, à Bienne. Au sein, pour être plus précis, de la petite partie de la maison qui tourne encore, soit «les bracelets et l’expédition», explique-t-elle. «Cela concerne une trentaine de personnes. Les autres ont été renvoyés à la maison mardi soir.»
Normes sanitaires «respectées»
La marque horlogère confirme l’information. Selon Natacha Graber, responsable des relations publiques internationales chez Omega, «le monde nécessaire travaille encore sur le site...