Depuis sa création, en 1979, «Avant la retraite», œuvre de l’écrivain autrichien Thomas Bernhard, ne cesse de faire scandale. Il dépeint trois personnages coincés dans leur maison familiale qui attendent que l’heure soit venue… l’heure de la retraite et surtout, l’heure de fêter l’anniversaire d’Himmler, qu’un ancien nazi non repenti vénère. A l’image de l’une de ses sœurs qui est également sa maîtresse. L’autre, par contre, devenue paralysée durant la guerre, est farouchement antinazie. C’est ce dernier personnage qu’interprète Camille Mermet. Rencontre avec l’artiste neuchâteloise qui met en exergue la manière particulière dont est monté le spectacle par trois comédiens également metteurs en scène.
Camille Mermet, on vous connaît en tant que comédienne, metteure en scène et musicienne. Dans «Avant la retraite», quel rôle est le vôtre?
Metteure en scène et comédienne, comme mes deux acolytes Marion Duval et Aurélien Patouillard. C’est toute la particularité et l’originalité de cette création...