Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Cinq défis de l’horlogerie pour 2020… et au-delà

La valeur globale des montres exportées continue de croître. Mais leur nombre diminue fortement. Le monde de l’horlogerie en est conscient: la montre ne peut pas être seulement un produit de luxe. Tour d’horizon des défis du secteur.

08 déc. 2019, 10:00
Biennale du patrimoine horloger: visite d'Audemars Piguet au Locle.

La montre génère environ 20 milliards de francs d’exportations suisses par an depuis 2012, et le secteur représente quelque 15 000 emplois dans le seul canton de Neuchâtel. Certes irrégulière, cette expansion dure depuis les années 1980, faisant de l’horlogerie la troisième industrie d’exportation du pays.

Mais si la valeur moyenne des montres continue d’augmenter, le nombre de pièces exportées diminue, de 30 millions de montres en 2000 à 24 millions en 2018. Un modèle qui n’est pas durable, selon plusieurs experts.

1. Inventer la nouvelle Swatch

Dès sa création en 1983, la Swatch est indissociable du renouveau de l’horlogerie. Elle se vendra à des dizaines de millions d’exemplaires par an. Désormais, les ventes se situent «entre 3 et 7 millions de pièces», selon Olivier Muller, consultant dans le domaine horloger (Luxconsult). «La Swatch ne fait plus rêver», indique-t-il, mais Swatch Group «a largement prouvé que fabriquer des montres bon...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias