Où va l'argent de nos impôts?
"On est hyper taxé avec les impôts les plus élevés de Romandie. Ils font quoi au Château avec nos sous???", se demande Dominique-Isabelle Silvestri. Elle n'est pas la seule à s'interroger sur la gestion de l'argent des impôts dans le canton de Neuchâtel. Un autre lecteur, Denis Knappen renchérit: "Ben voyons! Ou sont passés ces 60 millions? Ces fameux gestionnaires viennent d'où? A quelle université ont-ils appris leurs métiers? Dans les entreprises si vous faites mal votre job, vous êtes licencié! Et après cela y en a qui veulent encore et encore investir dans un TransRun? ou accueillir encore plus de migrants et de frontaliers? Mais on va où?"
Beaucoup d'incompréhension surgit également dans les commentaires. "J'aime Neuchâtel, c'est ma ville j'y suis né mais je ne comprend pas. Mes impôts augmentent chaque année en même temps mon salaire diminue chaque année. Les taxe elles augmentent aussi chaque année avec moins de prestations et on fait du déficit, expliquez-moi", écrit Olivier Miauton.
Les Neuchâtelois doivent s'exiler
Certains internautes songent à une option radicale après la publication des prévisions catastrophiques des comptes de l’Etat de Neuchâtel: quitter le canton, ou même le pays.
Sur Facebook, c’est l’avis de Michèle Pastel Chtigre: "Pour changer… mal géré... Neuchâtel veut tout bouffer, ben qu'il avale maintenant!! Je pense de plus en plus à changer de canton, tellement la politique neuchâteloise me met hors de moi et pourtant je suis née et j'ai fait mes écoles à Neuchâtel."
Sur notre site, un lecteur, André Tharin, ne veut pas trop s’éloigner, mais tout de même partir du canton et de ses impôts: "Départ au plus vite de l’autre côté du lac ou Gals, Cudrefin etc, fini de se faire bouffer avec ces impôts alors que trop de monde dans les bureaux neuchâtelois, réveillez-vous."
De son côté, Denis Knapen pense également à l’exil dans un autre canton, tout en préconisant que les frontaliers habitent en Suisse pour stabiliser les finances: "On ferait mieux de s’exiler dans un autre canton, car la situation devient catastrophique et nous allons encore passer à la caisse. Depuis des années on le dit haut et fort que des frontaliers on en a besoin, mais ils devraient habiter en Suisse, consommer, payer les impôts ici, caisse-maladie etc et je suis certain que les finances de ce canton iraient beaucoup mieux. C’est un rêve, car les entreprises ne voudraient pas, ainsi que les frontaliers eux-mêmes non plus, car ils seraient perdants!"
Pour d’autres, l'émigration se profile carrément! Sur Facebook, Frédéric Kiss réagit: "On doit déjà faire nos courses en France, on va finir par y loger..."
Une mauvaise gestion
Une majorité des commentaires dénoncent une mauvaise gestion des finances. "Dans le même temps le Conseil d'Etat à majorité de gauche souhaite investir CHF 50'000'000.- pour un Hôtel Judiciaire, héberge les requérants dans des hôtels à la place des touristes... Cherchez l'erreur", écrit Stephan Moser. Mao Maggiore estime pour sa part que dans le secteur privé, il y aurait plus rapidement des changements dans les instances dirigeantes: "Si l'Etat de Neuchâtel faisait partie d'une multinationale des têtes tomberaient! A quel moment peut-on parler de mauvaise gestion en sachant que ce n'est pas chez nous que l'on paye le moins d'impôts? Je n'ai pas de solution mais je fais juste le constat que ça va mal et que l'on vous fait confiance... Peut-être un peu trop..."
L'annonce du plongeon des comptes 2016 ne surprend pas Alexandre Moulin. "Prenez exemple de la gestion du dossier des gitans... Ne soyez pas étonnés que la gestion des finances soit aussi catastrophique..."
Couper dans les gros salaires
Pour atténuer l'hémorragie dans les finances cantonales, une solution se profile: couper dans les gros salaires. "Et l’on oublie ces hauts fonctionnaires dans tous les départements, qui font la pluie et le beau temps tout en étant super bien payés. Voilà des économies rapides et faciles à faire", lance Jean-Jacques Evard. Une idée également partagée par Sof Soffette: "Baisser les salaires des conseillers d'Etat et du Grand Conseil... comme dans le privé, travailler plus pour gagner moins."