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Victimes de l'épidémie invitées à répondre à un questionnaire

Les victimes de l'épidémie de gastro-entérite qui a frappé Le Locle sont invitées à participer à une enquête épidémiologique. Un questionnaire est en ligne sur le site internet de l'Etat de Neuchâtel. Plus il aura de réponses, meilleure sera l'analyse.

30 juil. 2015, 16:00
Avertissement sur une fontaine du Locle.

Pour Claude-François Robert, le Médecin cantonal neuchâtelois, la flambée de gastro-entérites qui a frappé massivement la population du Locle à partir du 24 juillet est "un phénomène exceptionnel par son ampleur et les conséquences pour la population et les services de santé sont importantes".

Il s'agit désormais de tenter d'en savoir le plus possible sur ce qui s'est passé. Et de répondre à des questions pour l'heure sans réponse.

- Quand a débuté l'épidémie?

- Dans quel quartier?

- La relation avec l'eau du robinet est-elle systématique?

- Le tri par les centrales 144 et 0848 134 134 a-t-il orienté les personnes malades dans les bonnes structures?

- Les cas sont-ils tous attribuables au norovirus ?

Pour tenter de répondre à ces questions, le médecin cantonal, en application de la loi sur les épidémies a décidé de procéder rapidement à une enquête épidémiologique. Avec l'appui de ses collègues des cantons romands et de la coordinatrice romande des maladies transmissibles, un formulaire d'enquête a été mis au point.

Le médecin cantonal invite toutes les personnes ayant souffert de gastro-entérite (diarrhée, vomissements, etc) à partir du 23 juillet et ayant séjourné dans la région du Locle et de la Vallée de la Brévine à remplir le formulaire d'enquête. Celui se trouve en ligne sur la page www.ne.ch/epidemie où il peut être téléchargé et renvoyé aussi par mail ou courrier postal. Le remplir en ligne évitera toutefois un lourd travail de saisie.

Les réponses peuvent être anonymes. Toutefois, si les participants fournissent leurs coordonnées, cela permettra d'améliorer la qualité des informations et de les recouper. Toutes les  données seront bien entendu traitées confidentiellement et détruites après leur analyse, précise encore Claude-François Robert. Le but de la démarche est d'améliorer la capacité du système sanitaire à faire face lorsque se produisent de tels événements.Il invite le maximum de personnes à remplir le questionnaire, car "plus nombreuses seront les réponses, meilleure sera l'analyse."

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