Les consommateurs sont toujours plus nombreux à se soucier de ce qu’ils achètent. Au point que beaucoup d’entre eux font leurs achats directement auprès du producteur. Quentin Ducommun, qui cultive du blé, du maïs, des pommes de terre ou encore des lentilles à Areuse, écoule entre 40% et 50% de sa production par la vente directe. Depuis toujours, il favorise les circuits courts.
Par «vente directe», il entend à la fois les clients qui viennent acheter directement à la ferme, lors de plages horaires fixes, et les petites épiceries et magasins en vrac auxquels il livre ses produits, puisqu’il ne passe pas par des grossistes.
Mais pour les producteurs, le travail est beaucoup plus important. Conditionnement, livraison parfois, présence aux heures d’ouverture: la vente directe impose beaucoup d’heures supplémentaires.
Des prix décents
Mais les producteurs n’en restent pas moins convaincus. Tous ceux qui pratiquent la vente directe s’accordent pour dire...