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Vendanges: le bruit des sécateurs va aller crescendo dans le canton de Neuchâtel

Les vendanges ont déjà partiellement commencé dans le canton de Neuchâtel. Mais le vrai boom est attendu en fin de semaine prochaine. Le millésime 2018 s’annonce exceptionnel.

06 sept. 2018, 18:52
L'heure des vendanges a sonné.

Les communes viticoles du canton de Neuchâtel ont commencé à lever les bans pour les vendanges. Sur certaines parcelles, la récolte des cépages précoces a déjà commencé. Un rapide coup de sonde dans le vignoble laisse toutefois entendre que le gros coup de canon sera donné entre la fin de la semaine prochaine et le début de la suivante.

Un peu de patience

«On était tous pressés de partir dès lundi, mais on va encore patienter un petit peu», relève Louis-Philippe Burgat, du domaine de Chambleau à Colombier. «Ils annoncent grand beau toute la semaine et l’état sanitaire du raisin est excellent, les grains sont beaux et sans pourriture. Il n’y a aucun risque, ni aucune urgence. On va commencer avec le pinot noir pour l’œil-de-perdrix et les rouges précoces, et on rentrera le gros de la vendange après le Jeûne. Si l’on veut des rouges avec des tanins bien soyeux, on a intérêt à attendre une maturité plus importante du raisin. On est quand même tôt dans la saison.»

De l’autre côté du vignoble, à Cressier, on prévoit aussi une sortie progressive des sécateurs et un gros boom à partir du 17 septembre, comme en 2017 et en 2015. 

«A la Grillette, on commence toujours plus tôt, car on fait du mousseux et du sauvignon. La semaine prochaine, on sera dans les vignes, surtout pour les spécialités», lâche Annie Rossi. La suite de l’encavage sera échelonnée en fonction de l’évolution du raisin. Tant que les conditions sont favorables, autant garder les grappes sur pied le plus longtemps possible.

«Une année de rêve»

Les promesses de la fin du printemps et de l’été se confirment. «Même si un peu plus de pluie n’aurait pas fait de mal sur certaines parcelles qui ont souffert de la sécheresse, on peut parler d’une année de rêve», se réjouit Louis-Philippe Burgat. «Les chasselas, les chardonnay et les pinots gris sont magnifiques. On s’attend à une vendange relativement concentrée, mais nous avons toutes les cartes en main pour faire un très beau millésime. Le chaud et le sec profitent à notre vignoble. On peut sortir des vins de grande classe.»    

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