Une balade dans un coin paumé, une barre rocheuse à descendre et d’agressives abeilles sauvages qui s’en prennent aux archéologues. Sur les hauteurs de Saint-Sulpice, il ne manque que le fouet et le chapeau d’Indiana Jones pour se croire dans l’un de ses films. Les étudiants en archéologie de l’Université de Neuchâtel ont continué cet été leurs prospections à la recherche de nouveaux points d’intérêt pour retracer l’histoire du Val-de-Travers. Leur but ce coup-ci: inspecter les abris sous roche.
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Le rendez-vous est pris un jeudi matin, non loin du Haut-de-la-Vy. L’archéologue François-Xavier Chauvière, de l’Office du patrimoine et de l’archéologie du canton de Neuchâtel (Opan), et l’assistant-doctorant de l’Unine Bastien Jakob ont sorti des cartes. Charlotte, Estelle et Julie, trois étudiantes en bachelor, les accompagnent.
Des abris non répertoriés
Ce matin, le petit groupe s’est donné pour mission d’aller...