La motion populaire, lancée par la Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN), a été déposée vendredi auprès du secrétariat du Grand Conseil neuchâtelois avec 111 signatures. Le texte demande l’abandon de la vidéosurveillance lors des examens et l’octroi d’une tentative supplémentaire.
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«La vidéosurveillance provoque un stress supplémentaire dans une période compliquée. De plus, le logiciel à télécharger est lourd et fait bugger les ordinateurs. On a eu beaucoup de remarques en lien avec des problèmes, avec les premiers examens effectués», explique Léa Spini, secrétaire générale de la FEN.
«Bon espoir»
«On a bon espoir que la motion soit traitée par le Grand Conseil lors de la session de la semaine prochaine», ajoute Léa Spini. Cette dernière reconnaît que même si le texte est adopté, l’abandon de la vidéosurveillance arrivera trop tard pour la majorité des examens. Mais cela sera utile si les prochains examens (en juin par exemple) devaient se passer à nouveau en ligne, a-t-elle précisé.
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La FEN demande aussi qu’une tentative supplémentaire – soit une 3e tentative – soit accordée à tous les étudiants. «Ce point-là pourrait être introduit pour la session d’examens en cours», pour autant que la motion soit acceptée par les députés, explique Léa Spini.