«Le 1er mars 1996, je débarquais à Neuchâtel pour mon premier jour de travail en trouvant… porte close. C’est dire qu’à ce moment, mes connaissances en histoire neuchâteloise n’étaient pas… étendues.» Le Fribourgeois Laurent Tissot avait en effet une carrière essentiellement lausannoise avant d’arriver à Neuchâtel comme chef de travaux en histoire à l’Université.
Dix ans plus tard, il est nommé professeur ordinaire, un poste qu’il vient de quitter en juin dernier pour prendre sa retraite. Il reste néanmoins un spécialiste toujours consulté dans ses deux spécialités, l’histoire du tourisme et l’histoire économique. Il a d’ailleurs rédigé une thèse sur l’entreprise de Sainte-Croix Paillard avant de partir deux ans en Grande-Bretagne pour s’intéresser au rôle des Anglais dans la construction du tourisme en Suisse.
Vingt-six textes
A l’occasion de son départ à la retraite, les éditions Alphil – créées par un de ses anciens doctorants Alain Cortat – publient un...