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Unia et les entrepreneurs neuchâtelois dénoncent une entreprise accusée de dumping salarial

Unia et la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs (FNE) agissent de plus en plus en commun pour dénoncer des cas de dumping salarial. C’était le cas ce matin sur un chantier à Praz, dans le Vully fribourgeois, où les deux organisations avaient dans leur collimateur une petite entreprise neuchâteloise.

12 sept. 2017, 13:08 / Màj. le 12 sept. 2017 à 18:30
Jean-Claude Baudoin de la FNE (à gauche) et Catherine Laubscher d'Unia (à droite) écoutent les explications du représentant de l'employeur Michel Caudillo (au centre).

Bati-Strimbeanu fait venir des ouvriers roumains. Selon Unia et la FNE, ces ouvriers ne touchent que 2000 francs net par mois, alors que le salaire minimum est de 4300 francs brut. Le patron de l’entreprise explique ce salaire par le fait qu’il prenait déjà à sa charge le logement, la nourriture, les assurances, le téléphone et les véhicules de ses ouvriers.

"Je ne comprends pas pourquoi vous faites un tel battage médiatique»", a lancé le mandataire Michel Caudullo aux représentants d’Unia et de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs (FNE).

"Des chiffres qui ne veulent rien dire"

"Les chiffres que vous donnez sur les salaires minimaux pratiqués par mon client ne veulent rien dire. M. Strimbeanu loge les six ouvriers, il les nourrit, leur paye leur assurance maladie et leur téléphone ainsi que leurs voitures. Les 2000 francs qu’ils reçoivent, c’est un montant qu’ils peuvent directement envoyer à leur famille en...

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