Bati-Strimbeanu fait venir des ouvriers roumains. Selon Unia et la FNE, ces ouvriers ne touchent que 2000 francs net par mois, alors que le salaire minimum est de 4300 francs brut. Le patron de l’entreprise explique ce salaire par le fait qu’il prenait déjà à sa charge le logement, la nourriture, les assurances, le téléphone et les véhicules de ses ouvriers.
"Je ne comprends pas pourquoi vous faites un tel battage médiatique»", a lancé le mandataire Michel Caudullo aux représentants d’Unia et de la Fédération neuchâteloise des entrepreneurs (FNE).
"Des chiffres qui ne veulent rien dire"
"Les chiffres que vous donnez sur les salaires minimaux pratiqués par mon client ne veulent rien dire. M. Strimbeanu loge les six ouvriers, il les nourrit, leur paye leur assurance maladie et leur téléphone ainsi que leurs voitures. Les 2000 francs qu’ils reçoivent, c’est un montant qu’ils peuvent directement envoyer à leur famille en...