28 lettres de licenciement ont été envoyées, mais quelques employés touchés devraient encore pouvoir être replacés au sein du groupe, nous a annoncé ce mardi Yves Oppliger, «plant manager» de Codman au Locle, à l’issue de la procédure de consultation de 30 jours.
Le taux de rotation naturel du personnel (J&J emploie plus de mille personnes dans le canton) a notamment permis de libérer des postes, qui ont été proposés en priorité aux employés de Codman. D'autres employés sont partis d'eux-mêmes. Quelques-uns resteront dans le groupe, mais hors du canton.
«Même si j’ai bon espoir d’arriver au final à une vingtaine de licenciements, c’est malgré tout 20 licenciements de trop», regrette Yves Oppliger. Durant la procédure de consultation, la direction n’a pas reçu de proposition autre que celles liées à l’élaboration du plan social, dont les détails ne seront pas finalisés avant septembre.
Comme annoncé fin juin, Codman a décidé de cesser la production de ses pompes à médicaments implantables, une production qui était réalisée au Locle depuis 2002. Fruit d’un gros investissement, cette production n’a cependant «pas atteint la croissance et la rentabilité escomptées», nous avait alors indiqué André Haemmerli, directeur du campus neuchâtelois. Les autres activités de J&J dans le canton ne sont pas concernées. Le service après-vente des pompes implantées (parfois à vie) chez des patients du monde entier reste évidemment assuré par le groupe.