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Une musaraigne, et non des souris, à l'hôpital de La Chaux-de-Fonds

La rumeur parlait d'une invasion de souris dans le nouveau bloc opératoire de l'hôpital de La Chaux-de-Fonds... En fait, il s'agit d'une seule musaraigne, dans un local de stockage, sans lien avec les patients. L'Hôpital neuchâtelois considère malgré tout que c'est inacceptable.

02 sept. 2014, 12:00
Une musaraigne se présente ainsi...

La rumeur s'est mise à courir mardi matin en ville de La Chaux-de-Fonds et au-delà: le nouveau bloc opératoire de l'hôpital a été envahi par des souris durant le week-end… Renseignement pris, il n'en est rien. Ou plutôt, c'est beaucoup moins spectaculaire.

La réalité est la suivante, selon les informations que nous avons recueillies auprès de l'Hôpital neuchâtelois: un petit rongeur a été trouvé samedi matin dans l'ancienne structure du bloc opératoire, dans un local de stockage sans lien avec les patients, voisin de la zone où se déroulent actuellement des travaux. Il s'agit d'une musaraigne, animal qui vit en principe à l'extérieur.

Secrétaire générale de l'HNE, Muriel Desaulles décrit ce qui est alors passé: "Une équipe de spécialistes a été mandatée. Elle est intervenue lundi matin à la première heure. Elle a d'abord exclu la présence d'une colonie, puisqu'il n'y avait ni crottes, ni nourriture, Ensuite, elle a effectué une analyse du parcours de la musaraigne et elle en a conclu qu'il s'agissait d'un individu seul, et affamé, qui s'est égaré sur le chantier en cherchant de la nourriture. Aucune trace de présence de rongeur n'a été trouvée dans le nouveau bloc opératoire."

Affamée, la musaraigne a été facile à attraper par l'équipe. Elle a été euthanasiée.

La secrétaire générale indique encore que "des mesures correctrices ont été prises immédiatement avec la pose de pièges et de poisons." Les locaux ont en outre été décontaminés selon le protocole habituel - "Une musaraigne est moins contaminante qu'un patient infecté, par exemple, par le bacille de Koch".

Pour autant, "l'Hôpital neuchâtelois considère cet accident comme inacceptable, ce qui explique les mesures qui ont été prises immédiatement. L'absence de risque pour les patients est toujours primordial", conclut Muriel Desaulles.

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