Il était une fois une jeune héroïne qui démontre qu’il est possible d’esquiver les monstres. Dans le spectacle «Petite sorcière» (dès 6 ans), les codes du conte pour enfants sont détournés pour relater une histoire fantastique de résilience et de courage, avec de l’humour et de l’émotion.
Petite sorcière vit avec sa maman, Grande sorcière, qui est malade. Le seul remède en mesure de la guérir est une fleur magique qui pousse au fin fond des bois. Toutes deux vont bien tenter d’aller en cueillir, mais échouent. Alors, pour assurer l’avenir de sa fille, la mère se résout à conclure un pacte avec l’ogre des bois…
S’émanciper
Dans ce spectacle sensible, le récit est présenté à travers les yeux et l’oreille de la fillette. Comment réussira-t-elle à faire bon ménage avec cet énergumène qui rêve de la dévorer?
Le chemin qu’elle parcourt montre qu’il est possible de se soustraire aux monstres de l’enfance. En suivant son intuition, la jeune héroïne parvient à trouver son indépendance et à s’émanciper.
Le spectacle est mis en scène par François Marin, pédagogue et directeur du Théâtre de Valère, à Sion. Les créations jeune public sont au centre de sa carrière.
Peur et culpabilité
«Petite Sorcière» a été écrit par le québécois Pascal Brullemans. L’auteur explique qu’«en écrivant cette fable, il avait envie de raconter aux enfants qu’il était possible d’échapper aux monstres, mais qu’il fallait pour cela faire preuve d’une grande détermination et qu’il était normal de ressentir de la peur et parfois même de la culpabilité.»
Neuchâtel, Théâtre du Passage, me 25 septembre, 17h.
La Chaux-de-Fonds, Beau-Site, me 18 mars 2020, 16h15