«C’est inquiétant de voir que des produits synthétiques, donc non naturels et qui n’ont rien à faire là, se trouvent à proximité directe du cerveau de tous les enfants que nous avons étudiés.» Le professeur Bernard Laubscher, médecin chef du service de pédiatrie du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNE), ne s’attendait pas à un tel résultat.
L’étude qu’il a menée, en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Neuchâtel et du Centre hospitalier universitaire vaudois (Chuv), a démontré la présence de néonicotinoïdes dans la tête de 14 enfants atteints de leucémie et de lymphome. Soit l’ensemble des participants de cette étude. Terminée en janvier 2021, elle n’a pour l’heure pas été publiée dans une revue scientifique.
En savoir plus: l’étude en question sur le site du Social Science Research Network (en anglais)
Une première mondiale
«Nous avons analysé le liquide céphalo-rachidien de ces enfants. Des prélèvements sont de toute façon effectués...