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Une délégation franco-suisse à Paris pour défendre la ligne TGV

Une importante délégation franco-suisse a rencontré aujourd'hui à Paris deux hauts responsables en charge du dossier de la ligne TGV Paris-Neuchâtel-Berne. Cette liaison est menacée de fermeture pour cause de non-rentabilité.

26 févr. 2013, 16:37
La délégation neuchâteloise et franc-comtoise s'est rendue à Paris mardi 26 février pour remettre la pétition réclamant le maintien de la ligne TGV Paris-Berne via Neuchâtel.

Le conseiller d'Etat neuchâtelois Claude Nicati et le conseiller communal neuchâtelois Olivier Arni se sont rendus aujourd'hui à Paris en compagnie de responsables politiques de Franche-Comté, pour remettre les 20.000 signatures à l'appui de deux pétitions réclamant, de part et d'autre de la frontière, le maintien de la ligne TVG Paris-Neuchâtel-Berne.

La délégation, rejointe en fin d'après midi par la présidente de la Région Franche-Comté, Marie-Guitte Dufay, a eu un entretien avec Jean Yves Leclecq, président du conseil d'administration de Lyria et directeur de la branche  Europe de SNCF Voyages, et Alain Barbey, directeur de TGV-Lyria.

Les 7000 signatures françaises apportées par les maires de Frasnes et Pontarlier, avec l'appui du vice-président de la Région Franche-Comté Alain Fousseret ont été remise en même temps que les 13.000 récoltées côté suisse."Nous avons aussi remis les résolutions du Grand Conseil et du Conseil général de la Ville de Neuchâtel ainsi que celle de la Fédération du transjuralpin (FTJA)", indique Olivier Arni.

Il s'agit d'obtenir de la compagnie exploitante et de la SNCF, actionnaire majoritaire, un sursis de cinq ans, pour pouvoir examiner valablement le rendement économique de la ligne. Une décision précipitée ne serait pas prise en connaissance de cause, estiment les autorités franco-suisses concernées et la FTJA. Des travaux et des défauts de marketing ont en effet plombé l'exploitation de la ligne ces dernières années.
 
Des premières informations indiquaient que le conseil d'administration de Lyria devait prendre sa décision au mois de mars. "Nous avons appris qu'elle n'interviendrait pas avant le milieu de l'année", confie Olivier Arni, qui y voit un signe positif.
 
Pour passer le message, les Neuchâtelois et les Francs-Comtois se rendront encore à Berne le 1er mars pour remettre la pétition aux autorités fédérales.
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