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Une cour des comptes serait coûteuse et inutilement polémique, selon le gouvernement neuchâtelois

Le gouvernement neuchâtelois espère que le peuple n’aura pas à voter sur la création d’une nouvelle instance de contrôle. Ses «mesurettes» suffiront-elles?

17 janv. 2020, 19:30
Une cour des comptes ne convainc pas Laurent Kurth, entouré de Philippe Godet et Aurélie Azar.

«Une fausse bonne idée.» Voilà comment le gouvernement neuchâtelois qualifie l’initiative populaire cantonale «pour la création d’une cour des comptes» du Parti démocrate-chrétien (PDC). Il préfère renforcer des mécanismes de contrôle de l’activité publique qu’il juge pourtant efficaces.

L’initiative vise à doter le canton d’une cour des comptes, comme dans les cantons de Vaud et Genève. Les juges qui la composeraient seraient élus par le peuple tous les six ans. Ils assumeraient une partie des missions du Contrôle cantonal des finances (CCFI) et de nouvelles, comme le contrôle des communes. Une différence notable: les rapports seraient désormais rendus publics.

Les chiffres divisent

«Nous partageons les objectifs des initiants d’accroître la transparence et le contrôle de l’efficience des activités étatiques, mais pas la façon», a expliqué en conférence de presse le conseiller d’Etat Laurent Kurth. L’un des arguments est financier. La cour des comptes coûterait deux à trois millions de francs...

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