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Une coalition neuchâteloise créée pour s'opposer aux accords de libre-échange TISA

Les accords TISA sont négociés secrètement à Genève depuis 2012. Ils prévoient de favoriser la libéralisation des marchés et la privatisation des services publics. Une coalition de syndicats, de partis et d'assocations neuchâtelois a été créée pour s'y opposer.

04 oct. 2016, 11:07
Des activistes de Greenpeace lors d'une manifestation anti-TISA à Genève, le 20 septembre 2016.

"TISA vise à privatiser la quasi-totalité des services publics." C'est que ce que dénonce Stop-TISA Neuchâtel dans un communiqué. La coalition a été formée pour contrer les accords de libre-échange, négociés en secret à Genève depuis 2012.

La coalition neuchâteloise demande à la Suisse de "se retirer des négociations du TISA". Elle prendra part à la manifestation anti-TISA du 8 octobre à Berne.

Le groupe neuchâtelois est composé de syndicats, de partis et de mouvements neuchâtelois. Les deux conseillers nationaux Jacques-André Maire et Denis de la Reussille en sont également membres.

Commerce des services

TISA signifie "Trade in Services Agreement", soit, en français, "Accord sur le commerce des services". Il s'agit de négociations pour le libre-échange des services entre 23 pays parmi les plus industrialisés, dont fait partie la Suisse.

Une partie des documents en cours de négociation ont été révélés par Wikileaks.

Selon le site lanceur d'alertes, l'économie mondiale se dirige vers "une économie de services", par opposition à l'économie des biens. Dans ce cadre, les négociations TISA ont pour but de favoriser la libéralisation des secteurs couverts par l'accord.

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