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Une CCT Providence créerait une inégalité, dit le directeur de l'HNe

Face à l'éventualité que l'hôpital de la Providence bénéficie d'une convention collective moins contraignante que la CCT 21, le directeur de l'Hôpital neuchâtelois, Laurent Christe, met en garde contre le risque de créer une "situation d'inégalité."

09 févr. 2013, 21:27
L'entrée principale de l'hôpital de la Providence, à Neuchâtel.

Les syndicats vont-ils accepter le principe d'une convention collective moins contraignante pour le future nouveau propriétaire de l'hôpital de la Providence? C'est à quoi se résume le suspense qui règne depuis l'échec des négociations, vendredi soir.

Il faudra sans doute attendre mardi pour savoir si une issue sera trouvée. Dans l'intervalle, une certaine fébrilité agite les milieux intéressés et le landernau politiques face à ce qu'il faut bien appeler un insoutenable suspense. 

Ainsi, selon une rumeur dont nous avons eu vent, le directeur de l’Hôpital neuchâtelois, Laurent Christe, envisagerait de dénoncer à son tour la CCT 21 si le groupe Genolier obtenait une convention séparée moins contraignante. L’intéressé dément ces «propos gratuits». En revanche, fait-il remarquer, «alors que l'Etat a défini des règles strictes de soumission à la CCT santé 21, s'il inscrit sur la liste Lamal un acteur qui n’est pas soumis aux mêmes conditions cadres que les autres, cela crée une situation d’inégalité, dont il doit assumer la responsabilité.»

Le Parti socialiste neuchâtelois a de son côté publié un communiqué, dans lequel il indique notamment que la reprise par le groupe Genolier "pourrait être une bonne solution pour autant que celui-ci accepte de s’accorder sur une proposition permettant le maintien d’une convention collective de travail décente."
 
Les syndicats s'en tiennent au silence que leur impose la clause de confidentialité qu'ils ont conclue à l'issue des négociations de vendredi. "A la fin de la discussion, le conseiller d'Etat Philippe Gnaegi nous a dit que la négociation n'était pas terminée. Nous nous sommes engagés à garder le silence", précise le secrétaire du SSP Yves Mugny. "Nous nous excusons auprès des médias de ne pas pouvoir communiquer."
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