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Une appellation protégée pour l'eau-de-vie de bérudge?

L’eau-de-vie de bérudge disposera peut-être, un jour, d’une appellation d’origine protégée (AOP). Une association s’active dans ce but. Elle est présidée par un Neuchâtelois, qui répond à nos questions.

12 juil. 2018, 11:33
André Gerber pose à côté de l’un des trois alambics dont est dotée sa distillerie à Cornaux.

Une petite équipe de producteurs, de distillateurs et de passionnés se démène pour qu’une AOP – appellation d’origine protégée – soit octroyée à l’eau-de-vie de bérudge. On trouve cette prune, qui se cultive principalement dans la région des Trois-Lacs et la Broye, dans tout le canton de Neuchâtel. Président de l’association qui pilote l’opération, André Gerber, distillateur à Cornaux (et auparavant à la tête des vins Gerber, à Hauterive), répond à nos questions.

André Gerber, pourquoi vouloir une AOP?

Nos démarches visent plusieurs objectifs. Le principal, c’est d’augmenter la valeur ajoutée au prix de vente du fruit, la hausse pouvant être de l’ordre de 15% à 30%. Prenez la damassine (réd: ou prune de Damas), dont l’eau-de-vie est certifiée AOP: elle coûte environ 1fr50 le kilo, contre 85 centimes pour la bérudge. Avec l’AOP, et donc avec un prix plus élevé, la quantité de bérudges produites repartirait à la hausse,...

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